Moi, l’après temps des fêtes, ça me rend toujours un peu nostalgique. Alors pour les autres endeuillés de Ciné-Cadeau, voici un repas digne d’un banquet de fin d’album d’Astérix et Obélix, avec échine de sanglier, cervoise fraiche et je l’espère pour vous, tout plein de chants et de danses !
J’ai découvert le sanglier en plein coeur de la Corse. À Corte plus précisément, dans la vieille ville. Bien assis en bonne compagnie à une magnifique terrasse donnant sur une place publique flanquée d’une veille église toute ridée, la sympathique serveuse m’apporta mes spaghettis à la sauce au sanglier. Au moment où je prenais ma première bouchée, le son du vieil orgue d’église se fit entendre.
Comme si le goût divin de plat simple avait su réveiller les anges. La place, le son, les odeurs, le goût — et la Pietra Bionda! — tout était trop parfait. Les larmes me montèrent aux yeux.
Bon, vous me direz que le plat dont il est question ici n’a rien à voir avec la Corse. Vous avez tout à fait raison. Quoique échine de sanglier… Obélix… Cochons sauvages… Corse… Figatelix… Vous me suivez ?